La gestion des ouvrages d’art nécessite aujourd’hui une surveillance particulière concernant les risques d’attaque biologique vis-à-vis de la pérennité de ces ouvrages exposés à leur environnement climatique. En complément des visites d’inspection et au travail de diagnostic, la surveillance et le monitoring hydrique des ouvrages d’art sont des actions incontournables à intégrer dès la conception.

Le laboratoire de recherche Génie Civil, Diagnostic et Durabilité développe aujourd’hui un outil de monitoring hydrique composé de la mise en œuvre de capteurs de mesure (capteurs thermo-hydriques ou multiplexage électrique) positionnés en périphérie des sections à risques. Ces dispositifs de mesure, associés à une modélisation experte du processus de diffusion, permettent d’assurer un suivi cartographique par analyse inverse du taux d’humidité dans les sections transversales d’éléments structuraux dont le but est d’identifier des seuils d’alerte vis-à-vis des risques d’attaque liés à des niveaux trop élevés de l’humidité.

Les références historiques du laboratoire reposent sur les expériences du pont de Merle (Tours de Merle en Corrèze), du passage supérieur de l’Aire du Chavanon (A80 entre Ussel et Clermont Ferrand).